INTERIOR SEM CONTORNOS

Tout d'un coup, il m'est devenu indifférent de ne pas être moderne

3.4.13

Il y a deux sortes de personnes. Celles qui font des promesses qu'elles ne tiennent pas, et celles qui s'interdisent les promesses qu'elles ne sont pas sûrs de tenir.


14.2.13



Ela. Caminhava vestida de rosa, cabelos negros enrolados e retidos por um lenço estampado de cores garridas, num doce balanço na direcção do bar.  
Ela. Tinha a pele bronzeada cor caramelo, que o sol não resistia a acariciar. 
Ela. Oferecia sorrisos, respostas laterais, 
a todos os que o reclamavam: mulheres, invejosas das suas curvas generosas, grupos de homens, jovens reunidos como uvas num cacho, velhos de coração seco endurecido pelo sol.
Ela. Avançava perto do porto, ao entardecer, na rua que já viveu as suas horas de glória.

Eu, sonhador irónico, eterno saboreador da derrota dos meus sonhos, eu, infiel às minhas promessas interiores, eu, espectador fortuito do que pensava ser, tinha o hábito de passar os meus demasiado longos fins de tarde sentado na cadeira deixada invariavelmente vazia, entre a porta e a janela. Eu via-a portanto chegar. Ela chegou !... Como uma evidência. Aquela por quem eu riscava algumas linhas no meu caderno Moleskine perdendo-me no alcool dias e meses a fio, aquela, que eu esperava há tantos anos esquecendo a espera, era ela. Ela viria sentar-se ao meu lado e partiríamos juntos, é claro ! Meu caderno no bolso e com ele mil e um contos para as noites. Esta princesa da tardinha era a minha. Ela assentaria – me como uma luva, como as ondas sobre a água, como o vento sobre a folha, ela iria –me estás a ver, como um envelope, ela iria –me estás a ver, estás a ver... Como a pop music !

Pus-me a fazer mentalmente a lista de todas as minhas qualidades pois poderia vir a ser necessário vangloriar-me mais tarde no caso dela duvidar daquilo que está às vistas. Fazia a lista ali, como uma resposta exageradamente entusiasta a uma oferta de emprego e escrevi, sentado na cadeira entre a janela e a porta, rapidamente e em segredo, sem nunca desviar os olhos da bela que se dirigia para mim, a mais intensa carta de motivação.

11.2.13

Sexual Healing


Dans la boîte noire les corps remuent
Encerclés par les volutes de fumée
Sexy moulée dans un body blanc fines bretelles
Elle trémousse
Tête en arrière bouche ouverte sous la pluie dorée
Lumière
Du fond de sa gorge les maux
Jaillissent
Scandés
Scindés
Éclatés
Explosés
Écorchées
Mouillées
Auréolées d'une blanche écume
Boisson ambre
Portée par son bras infirme
Ses lèvres frémissent
Va
Et vient des corps

À défaut de l’Être
Il écrira comme à tant d’autres sur une serviette
Elle priera que la lune entre eux soit toujours pleine

À défaut de l’être
Elle

10.2.13

o denominador comum

Parou. Abruptamente disse-lhe que não podia gostar dela pois que percebia ela de Poesia, se não frequentava o Music Box ! E desapareceu.


Ela seguiu-o do olhar, observando como cada vez mais qualquer coisa nele lhe fazia pensar na Iliade de Homero, em Hephaïstos ou talvez no filho de Zeus e de SemeléDionisios

Silêncio.



L'homme, à la figure de crapaud, ne se reconnaît plus lui-même,
et tombe souvent dans des accès de fureur qui le font
ressembler à une bête des bois. Ce n'est pas sa faute. Dans
tous les temps, il avait cru, les paupières ployant sous les
résédas de la modestie, qu'il n'était composé que de bien et
d'une quantité minime de mal. Brusquement je lui appris, en
découvrant au plein jour son coeur et ses trames, qu'au
contraire il n'est composé que de mal, et d'une quantité minime
de bien 

Lautréamont


Héphaïstos, Dionisios ou será mesmo o Diabo?

4.2.13

Vacuum in my head (ou, comme un souvenir incertain, non identifié)



Il resta quelques instants immobile dans la brume du réveil, le corps glacé, malgré les trois radiateurs  allumés dans l’appartement et se glissa davantage sous l’épaisse couverture qui recouvra jusqu’en haut son visage endormi. Chaque geste, fusse-t-il lever les bras ou crisper les doigts des mains ou même des pieds, lui sembla quasi insurmontable, comme le sont beaucoup de ses journées grises dont la plupart, soulignées d’un noir aussi sombre qu’un trait de fusain, le terrorisent au point de ne pas pouvoir quitter ce linceul. Tout colle. Les cheveux fins au front, la bouche pâteuse, la langue, les cils scellent les paupières. D’un léger et lent mouvement il tourne la tête, ouvre les yeux.             4 Décembre. Un nouveau jour. Ne se souvient plus de l'anniversaire. De ce jour -là, il ne garde que le souvenir de l’avoir quittée, au réveil, satisfait de sa journée réussie. Lui glissa en guise de cadeau une phrase, vous savez, ces phrases qui restent dans le crâne et décida de ne plus la revoir. Bien sûr il a pris soin de lui remercier la nuit qu’ils venaient de passer ensemble et l’objet qu’elle avait réalisé, un calendrier de l’Avent. Flash visuel. Esquisse un sourire, qui se veut large, mais le corps est lourd et chaque geste, pour le plus petit qu’il soit, gélatineux. Un sentiment grandissant de satisfaction teinté de cette même sensation de réussite irrigue son corps. La réussite ! Une seule chose suffit et le jour tout entier s’élève, on aurait dit qu’il avait gagné la loterie. Tout d’un coup, il se sent doté de qualités sublimes, virtuose d’un instrument de musique dont il n’avait jusqu’à alors tiré que des sons angoissants, champion d’un sport qui le commençait à décourager, témoignant à l’égard des autres, une intelligence, un savoir faire voire un don pour le calcul et la manipulation, sans oublier, comble de l’ironie, une modestie, voire une humilité qui oblige, au milieu de tant de talents, l’admiration de tous.

Une vie réussie ? Un jeu acrobatique et périlleux.

Des dérives incessantes, des détours, des complications, 
des éternelles hésitations, journées dangereuses, remplies d’obstacles et dérapages. Tout y est embuscade. Périls semblables aux jours d’errance du voyage d’Ulysse, et où l’on comprend que le récit en est fini, qu’il faut une célébration pour ce soir de dégustation et de beuverie et de « divine » entrée dans le lit d’une femme. 

Je n’ai pas d’image d’une journée réussie. Je n’ai pas d’image du calendrier de l’Avent non plus.


31.1.13

O Insaisissable ! suspends ton vol






   
   
   Não tinha previsto uma oração. 
   Embaraçada disse-lhe que a lista, 
   de tudo aquilo que pedimos, já era 
   longa, não valia a pena acrescentar.

   De repente, é incrível como em tudo,  
   damos a volta e em dois tempos
   inventamos, agarramo-nos a um deus, 
   uma estrela, um oceano, qualquer coisa
   do outro lado.



Fabricou alguns versos à pressa, pôs lá tudo o que sabia do céu mais algumas recordações, mas não se ajoelhou. 
Deixou cair os pulsos abandono entre silêncio e grande ruído aquele pequeno tempo de nem metade de um minuto.

Até hoje, nada nos diz, que as suas palavras foram ouvidas. 

9.1.13

Le désordre et la nuit

Georges Vallois:
- Dis-moi Lucky, est-ce que tu couches avec lui ?

Lucky Fridel :
- Le moins possible.

[Le désordre et la nuit, Gilles Grangier 1957]

5.1.13

au trouble de la mémoire sont liées les intermittences du coeur

30.8.12

Je ne veux pas

Je ne veux pas
me souvenir que je t’aimais ; je ne veux pas 
me souvenir que parfois, toi aussi tu m’aimais


NE CHANGE RIEN

10.8.12

dans la chambre sans destin

il y a quelqu'un qui chante des chansons tragiques

2.8.12

ANYWHERE OUT OF THE WORLD



Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre.
Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme.

« Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d’habiter Lisbonne ? Il doit y faire chaud, et tu t’y ragaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l’eau ; on dit qu’elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal, qu’il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût ; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir ! »


Mon âme ne répond pas.
Baudelaire

30.7.12

22.7.12

you know what I mean

Well, my heart went "boom,"
When I crossed that room,
And I held his hand in mine...

Well, we danced through the night,
And we held each other tight,
And before too long I fell in love with him.
Now, I'll never dance with another (whooh)
When I saw him standing there

Well, my heart went "boom,"
When I crossed that room,
And I held his hand in mine...

Oh, we danced through the night,
And we held each other tight,
And before too long I fell in love with him.
Now I'll never dance with another (whooh)
Since I saw him standing there 

sol sombra chuva


les églises romanes ont la specialité qu'il n'ya pas de toit où l'on peut s'abriter

14.7.12

Il s'inspire de Le Tellier

Il y a eu Dom Juan, il y a eu Valmont, il a eu Casanova, il y a eu Sacha Guitry, il a eu les acteurs américains et, maintenant, il y a moi. Je serais cette année champion du monde et s'il y avait des jeux olympiques j'aurais la médaille d'or.

Je suis l'homme le plus équilibré de la soirée, le plus calme, le plus concentré, et mon art consiste à fabriquer du déséquilbre.

Tous les grands séducteurs fabriquent du déséquilibre.
Séduire plus vite c'est d'abord séduire autrement; façon à semer l'inquiètude et le doute.
faire peur.
Sourire de telle manière que les autres soient persuadés que vous ne tiendrez pas la distance, jusqu'à qu'une génération entière sourie comme vous

Dans une vie de séducteur, on ne peut inventer qu'un sourire génial et un seul 


NMG
"Un rien dépressif, consommateur immodéré de Prozac et autres produits plus ou moins licites destinés à consoler l'être humain d'avoir été mis au monde, il  rêve de réussir à transformer sa morosité et son ennui en morceaux de littérature". 

2.7.12

Tudo tem um principio e um fim. Simplesmente, o principio não é o que pensamos. O fim, também não é o que cremos. Começos que sempre recomeçam na maior das indiferenças param dramaticamente. Muitos poderiam ter seguimento e deveriam ter tido seguimento, mas não seguem.  Há tantos começos deixados a eles próprios, ignorados, impossível de os contar. Fins também há muitos, passados despercebidos. Tantas coisas já acabaram sem que nada ou ninguém alguma vez o soubesse ou tivesse tido conhecimento.
Cada começo, não é outra coisa senão um irresistível impulso. Não resistir, sobretudo não resistir...Os fins são maravilhosamente definidos levando-nos necessariamente algures.


Não se prender, sobretudo não parar.

30.6.12

Autoportrait d'un séducteur

Mon art consiste à séduire les femmes au cours d'une soirée. À séduire le plus vite possible.
Un art humain.
je suis séducteur. 

20.6.12

Chaque fois que je lis Shakespeare, il me semble que je déchiquète la cervelle d'un jaguar.
Lautréamont, Poésies

23.5.12

21.5.12

10.5.12

Se croyant Icare, du haut d'une falaise il est parti

7.5.12

Rohmer et l'Art de la Fugue

Je me demande s'il sait à quel point il est une figure Rohmérienne...Fuir et fuguer, à l’envers ou à l’endroit...


 Que fais-tu? Je produis du temps... ainsi pourrait-il répondre s'il en était scient.



15.4.12

J'ai retrouvé mes amis imaginaires sur "copains d'avant"

8.4.12

Que voulez-vous?

Que j'aille chez vous avec une verge, ou avec amour et dans un esprit de douceur ? » 
1 Corinthiens 4:21

5.4.12

Éloignez-vous de la bordure du quai

3.1.12

Adventus et Montblanc

Encore et toujours. Não te esqueças de mim.

1.1.12

31.12.11

Não me macem, por amor de Deus! 

Queriam-me casado, fútil, quotidiano e tributável? 
Queriam-me o contrário disto, o contrário de qualquer coisa? 
Se eu fosse outra pessoa, fazia-lhes, a todos, a vontade. 
Assim, como sou, tenham paciência! 
Vão para o diabo sem mim, 
Ou deixem-me ir sozinho para o diabo! 
Para que havemos de ir juntos? 

 Não me peguem no braço! 
Não gosto que me peguem no braço. 
Quero ser sozinho.Já disse que sou sozinho! 
Ah, que maçada quererem que eu seja da companhia!

[«Lisbon Revisited» (1923), Álvaro de Campos]

21.12.11

para ti


Celui qui donne rien, n'a rien. Et sa plus grand misère n'est pas de ne pas être aimé, mais celle de ne pas aimer. A Camus notes



Merry Xmas

3.10.11



Toute poésie doit avoir un contenu infini...
Schiller

28.9.11

Ta méchanceté est péché

26.9.11

do Amor

(...)existem assuntos muito relevantes que só podem sobreviver na esfera privada. O amor, por exemplo, em contraposição à amizade, morre, ou antes, extingue-se assim que é trazido a público.(...)Hannah Arendt in"A Condição Humana"

1.1.11


Ano Novo, Vida Nova!

I could float here for years , And you still wouldn’t know me, So many dreams I used to dream, Never mind that now. All the days that could have been, Never mind that now.




.
que ferais-je sans ce monde sans visage
sans questions
où être ne dure qu'un instant où chaque instant
verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été
sans cette onde où à la fin
corps et ombre ensemble s'engloutissent
que ferais-je sans ce silence gouffre des murmures
haletant furieux vers le secours vers l'amour
sans ce ciel qui s'élève
sur la poussière de ses lests
que ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'hui
regardant par mon hublot si je ne suis pas seul
à errer et à virer loin de toute vie
dans un espace pantin
sans voix parmi les voix
enfermées avec moi

Samuel Beckett

Outro Futuro



Eu nunca dei um passo atrás / Que não fosse capaz de um dia o emendar

31.12.10

Adventus et MontBlanc

Derrière leur volet en papier chaque jour enferme un secret, comme si tout était écrit à l'avance.

Adventus et MontBlanc, ne sont que mémoire, n'aiment que la mémoire et se rappeler de moi.


L'avait-elle deviné?



a dizer outra vez
se não me ensinares eu não aprendo
a dizer outra vez que há uma última vez
mesmo para as últimas vezes
últimas vezes em que se implora
últimas vezes em que se ama
em que se sabe e não se sabe em que se finge
uma última vez mesmo para as últimas vezes em que se diz
se não me amares eu não serei amado
se eu não te amar eu não amarei

palavras rançosas a revolver outra vez no coração
amor amor amor pancada da velha batedeira
pilando o soro inalterável
das palavras

aterrorizado outra vez
de não amar
de amar e não seres tu
de ser amado e não ser por ti
de saber e não saber e fingir
e fingir

eu e todos os outros que te hão-de amar
se te amarem
-
a não ser que te amem

Samuel Beckett


29.12.10

2011

Croire, en l'éternel retour ... les années se suivent et se ressemblent ... on fête la nouvelle année avec l'illusion que ce sera, pour une fois, différent



26.12.10

24 Fragments- Adventus


Ficaram durante uns dias. Uma semana talvez, ou mais. Não se lembra.
Até que finalmente resolveu levantar uma a uma, as vinte e quatro minimas tiras de papel que cobriam o dia 24 de Dezembro e onde se podia ler a encarnado vinte e quatro vezes a palavra Fragment.
Pensava que não poderia terminar assim. Em todas, tinha acertado. Para esta também. Mas fez violência e retirou tudo até aparecer as imagens recobertas de um garfo e de uma faca. De uma certa maneira teria que imaginar um futuro mais luminoso, pensava.
Não se lembra o que escolheu. Apenas sabe que hoje nem um fragmento existe. Nada. Tudo desapareceu naquela noite, onde, para ele, o indispensável era brilhar em sociedade.

Nao mereces o meu calendário,

25.12.10

Para Ti




Then I hate you again


There must be a few things a hot bath won’t cure, but I don’t know many of them.
Whenever I’m sad I’m going to die, or so nervous I can’t sleep,
or I’m in love with somebody I won’t be seeing for a week,
I slump down just so far and then I say

I’ll go take a hot bath... Sylvia Plath

22.12.10

Bastou-lhe deixar a estação de caminho de ferro, e caminhar perto do Tejo, para sentir o nevoeiro envolver-lhe os braços. Lentamente, emerge da bruma o cais das colunas e com ele a sensação de estar a alcançar aquilo que há já muito procurava.
Tinha viajado tantos anos, vivera tantos anos longe do seu pais, mas agora estava perto. Perto, sem no entanto saber definir exactamente oque realmente procurava.

Levantou-se e foi à janela. Os sonhos felizes são raros e difíceis de recordar. Na noite escura a praça estava vazia. Lisboa tinha adormecido ao som de musica e de risos, como era seu costume.

Estava no Hotel Bairro Alto . Sempre que vinha a Lisboa ficava aqui. No quarto 206. Apropriou-se dele como se fosse seu porque tinha vista. Escolheu este, como se outros quartos que tinha visitado não tivessem janelas. Todos olhavam para uma parte bem definida de Lisboa, e de todos podia-se ler o que a cidade lhes queria contar. Mas este tinha a vista ideal, pensava ela. E as paredes pintadas de vermelho. Ela gostava da cor. Pensava no sangue que corre nas veias. Como as ruas, que desaguam no rio, lhe faziam pensar em veias.

E foi assim desde que o Hotel abriu as portas. Gostava de ali ficar porque para além do mais, havia a Praça. E na praça estava Ele. Neste quarto, de paredes vermelhas, a olhar para Ele, tomava consciência que tinha um passado. A estatua estava ali para a lembrar.

Pegou no Moleskine que trazia sempre consigo e escreveu.

49.

Mudam-se os tempos, mudam-se as vontades,
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.

Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Do mal ficam as mágoas na lembrança,
E do bem (se algum houve) as saudades.

O tempo cobre o chão de verde manto,
Que já coberto foi de neve fria,
E enfim converte em choro o doce canto.

E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto,
Que não se muda já como soía.



Afinal nunca se esquecera.