Tout d'un coup, il m'est devenu indifférent de ne pas être moderne

31.3.10

Quand Je Veux...

...une robe, je vais chez

Paul Smith, Boulevard Raspail, Paris 7

25.3.10

LoVE what I SeE


@Lindbergh

Maud On Sunflowers and Daisies

Maude: I should like to change into a sunflower most of all. They're so tall and simple. What flower would you like to be?

Harold: I don't know. One of these, maybe.

Maude: Why do you say that?

Harold: Because they're all alike.

Maude: Oooh, but they're not. Look. See, some are smaller, some are fatter, some grow to the left, some to the right, some even have lost some petals. All kinds of observable differences. You see, Harold, I feel that much of the world's sorrow comes from people who are this [she points to a daisy], yet allow themselves be treated as that [she gestures to a field of daisies].

24.3.10

And then?

L'avantage de l'art, c'est de pouvoir faire des disputes violentes qui n'ont pas besoin du compromis

23.3.10

LoVE what I SeE


@MarinaFaust, Maison Margiela

22.3.10

Sur l'Image et bien plus

Un soir de Septembre. Je tombe par hasard sur ses photos, un livre, plusieurs expos. Je lis, et je vais d’image en image. J’ai la gorge nouée, serrée. Les yeux embués de larmes. For Most Of It I Have No Words, dit-il.

Moi non plus. Je suis émue, et je reste en silence. Je ne le connais pas et pourtant j’ai besoin de lui dire ô combien son travail m’impressionne. Je lui écris
I just went through your work. I am speechless...and have the 'goosebumps'
Thanks for sharing!

En retour, Une fleur! Thank you so much, Maria. You made my day... Simon Norfolk


21.3.10

Je Suis Perdue

And then?

Between my head and my hand, there is always the face of death, Francis Picabia

18.3.10

SIDDHARTA


©MariaDeMorais

Si on part du principe qu’il y a des soirées où il faut être et d’autres pas, ce soir c’en était une. C’était la soirée de la semaine. La première de SIDDHARTA à l’Opéra de la Bastille. Tout Paris y était comme on dit. Et pour cause. Revisiter le roman de Herman Hesse, avec une chorégraphie contemporaine, n’est pas une mince affaire. Penser le corps, transformer la quête spirituelle, ce désespoir d’un monde parfait et qui reste actuelle point de doute, en ballet qui plus est dans l'imaginaire du chorégraphe un rock 'n' roll féerique, c’est moins évident. Angelin Prejocaj l’a fait. L’a –t-l réussi ?

Le chorégraphe n’a pas besoin de faire ses preuves. SIDDHARTA , ici avec les danseurs de l’Opera de Paris, est comme on aime. La danse ramenée à l’essentiel. Sacrée et magique. Et s’il y avait une critique je dirais que les danseurs, peut-être auraient besoin d’un meilleure synchronisation.

Si j’ai aimé la scénographie de Claude Lévêque, artiste plasticien qui a représenté la France à la dernière Biennale de Venise, je suis bien moins certaine de la réussite musicale de Bruno Montovani. SIDDHARTA, traverse les épreuves dans un univers onirique extrêmement bien conçu crées par le plasticien, en différents tableaux. Claude Levêque a pris une liberté et s’est carrément éloigné du sujet, ce qui est plutôt à son avantage.

C’est la musique qui me laisse sceptique. Bruno Montovani, sans tomber dans le pittoresque, a joué sur la répétition. Et vive les moments de désespoir et bouillonnement d’énergie. On a envie que ça avance pour respirer, mais non. Place à la difficulté, au Moi qui nous plombe. J’ai remarqué ne pas être la seule à vouloir entendre davantage la guitare électrique. Elle nous surprend et on aime ça.
Certes il y a désordre, pulsion et brutalité.

Mais n’a pas SIDDHARTA atteint le Nirvana ? Ne devrions nous pas, en fin de spectacle, l’atteindre avec lui ?



14.3.10


En vérité, tout, je vous assure, peut, absolument, répondre à tout : c'est le grand kaléidoscope des mots humains. Étant donné la couleur et le ton d'un sujet dans l'esprit, n'importe quel vocable peut toujours s'y adapter en un sens quelconque, dans l'éternel à peu près de l'existence et des conversations humaines.
Villiers de l'Isle-Adam.


13.3.10


PATIENCE
is a Virtue

….this quality enables to calmly tolerate delay and confusion without complaining


12.3.10


@Zack Bent

11.3.10

CHOIR, CHOIR, CHOIR

perguntaram-me outro dia qual a palavra que eu mais gostava...

Sem duvida alguma, en francês , CHOIR...

basta pronunciar para ressoar em mim a queda, a dura realidade da queda, a dura realidade pura e simplesmente ... o grito que rasga a orelha surda

CHOIR et CHOIR encore, chaque jour CHOIR pour mieux CHOIR

tentar levantar, saltar, para escapar a tudo que nos rodeia e para de novo CHOIR

10.3.10

A Single Man


J'ai vu le film de Tom Ford. Déçue que ce ne soit pas aussi mauvais que je l'attendais...Mais quand même très léché très léché. Succession de photos, comme si je feuilletais les pages séduisantes des revues de mode. Ou alors, par moments en tout cas, une très longue annonce du film en devenir. Évocation de moments de joie, de passion. Un drame certes mais alors très fleur bleue, très eau de rose. Une histoire où rien n’arrive réellement parce un tas de choses arrivent en permanence. Mais ici et là il y a des scènes très belles, quelques regards et baisers, une belle maison et aussi le désespoir de la sublissime Julianne Moore .
Quel chic ! dans une robe longue noire et blanche magnifique,
ses yeux verts soulignés d’un trait d’eye liner qui me fait rêver, et que dans son accent très brittish constate ,verre à la main, que son seul ami est le Gin Tonic…






"Oui j aime le contrôle et j aime créer des choses. Créer une mode, décider si les gens vivent s'ils meurent à quoi ils ressemblent, comment ils s'habillent comme sont leur âmes… C est ce qui se rapproche le plus de Dieu… Mon film, the Single Man, est là pour l'éternité. Mes chiens sont mes chiens dans le film et ils resteront jamais vivants car dorénavant ils seront toujours toujours toujours toujours toujours là !
Et ça c est tellement intéressant quand on aime créer des choses"….
TOM FORD dans Blast Magazine


Moi, je veux juste la même Robe!!!



8.3.10

Tradução Simultânea

Leio distraidamente alguns posts, convidada que fui a fazê-lo há uns meses atrás por aquele là escreve. Sorrio. O titulo já é equivoco. Tradução Simultânea.
Eu que não acredito em traduções, fui lendo e deixei-me convencer pela prosa do autor. Não há duvida que o Nuno Miguel Guedes escreve bem.

Convencer é « un grand mot » como se diz em francês. Prova é que traduzir é difícil. Habituada que estou a saltar de uma lingua para a outra, e falo varias, quando alinho palavras apos palavras, como neste momento, fico desesperada com tudo o que perco. E se fosse só neste simples comentário.
O pior é quando tento falar dos sentimentos, das emoções, daquilo tudo que vivo e que quero transmitir. Impossível. Faltam-me letras ao alfabeto, palavras. Não tenho vocabulário que consiga traduzir aquele sentimento , aquela emoção que me transformou, aquele momento preciso que me perturbou.
Entre o coração e a mão, um braço. Veias onde corre o sangue que dilui, que digo, que afoga! que reduz ao silêncio o mais simples dos sentimentos. Quero gritar e não posso. Exactamente como aqueles que precisam dolorosamente de se sentirem amados e que com a prova de amor na mão oferecem silêncios como resposta

Tradução Simultânea ?
Traduzir, é como transportar àgua nas palmas das mãos. É naquela àgua que cai, que fica a essência mesmo daquilo que eu queria dizer. Està ali perdido no chão tudo o que não consegui traduzir.

Assim penso quando leio o blog do Nuno Miguel Guedes. É exactamente aquela àgua que caiu que eu gostaria de ler. É ali exactamente no que não està, que està tudo.

E nem o grafismo por mais belo que ele seja de « pleins et déliés » feito em principio pela simplicidade daquela caneta Mont Blanc que andou comigo mais de vinte anos e que lhe ofereci me convencera . Não há tradução possível.

Apenas existe a impossibilidade de tradução.

Cet homme est séducteur en diable !



mal Me quer bem Me quer mal Me quer bem Me quer


MariaDeMorais


Journée International des Droits des Femmes


Um Pensamento ...

Blog4Burma, Burma's political women prisonner's
Naw Bey Bey, Daw Kh
aw Tiza, Wai Wai Nu, Khin Khin Nu, Nan Nyunt Ye Hlaing, Than Than Htay, Phyo Phyo Aung, Honey Oo, Mar Mar Oo, Daw Win Mya Mya, Khin Khin Win, Daw Theingi, Daw Seittavati, Daw Wunna, Daw Pyinya Theingi, Daw Thila Nadi, Thet thet Aung, San San Tin, Ni Mo Hlaing, Naw Ohn Hla, Noble Aye, Su Su Nway, Mee Mee, Yin Yin Wyne, Nilar Thein. Sans oublier Daw Aung San Suu Kyi.

Asia, o déficit de 100 milhoes de mulheres,
as mulheres que faltam
Quando as mulheres desaparecerem?
a eliminaçao das raparigas na India e outros paises da Asia
géopolitica da frustaçao sexual,

Irao e as mulheres , a impossiblidade de viajar para a poetisa Simim Behbahani

A Africa e a mulher, casamentos forçados,

PROUD TO BE A WOMAN
(Joss Stone – “Free Me”
Mary J Blige – “work that”
Estelle – “Shine”
Miss Li – “Don’t Try to Fool Me”
A Fine Frenzy – “Electric Twist”
Santigold – “L.E.S Artists”
Bebel Gilberto – “Sun is Shining”
Christina Aguilera – “Keeps Getting Better”
Angelique Kidjo – “Kekele”
Tegan & Sara – “Ocean”
Mozella – “Manhattan”
Annie Lennox – “Shining Light”)

les 12€ custo do CD vao para a organisaçao VITAL VOICES



2.3.10

Mon miroir me renvoie froidement à la gueule.

Olhou para o espelho. Imoblizado. Sim, ela tinha razao. Nao sabia como é que se podia ainda olhar para o espelho. Hesitou. Mas agora jà era tarde demais. Tinha entrado numa engrenagem, e nao podia voltar atràs. A mensagem que ela lhe tinha deixado na véspera, era eco . Hesitou de novo. Mais cedo ou mais tarde teria que entrar no personagem que edificou durante anos para se poder aceitar. Ou nao. Talvez hoje fosse um outro dia, um outro dia , daqueles muitos dias em que se nao levantaria, cobrir-se-ia de um lençol branco, um cobertor e esperaria que o tempo ajudasse. Sim ela tinha razao. Hoje, nao me posso olhar para o espelho.

1.3.10

LoVE what I SeE



Persona, Ingmar Bergman 1966

LoVE what I SeE


Persona, Ingmar Bergman, 1966