Tout d'un coup, il m'est devenu indifférent de ne pas être moderne
30.4.10
About Composing
It's about Fear , Philip Glass
28.4.10
©MariaDeMorais
À questão, what is you idea of perfect happiness ?
Não tenho resposta imediata e se calhar nunca terei. Tenho medo do que é perfeito. Viver é movimento, e parece-me que a única perfeição que conheço é a morte.
Mas hoje ao abrir os olhos, gostei do que vi. E soube me bem. Soube me bem acordar em St Tropez. Olhar para o mar, transparente. E não pensar em nada, nada. Não pensar naquilo que nos tormenta, no que é doloroso. Não pensar naqueles que desejamos e estão ausentes. Não pensar. E beber com meus olhos tudo , tudo até ao horizonte e deixar-me estar, vencida pela cor azul turquesa e acariciada pelo sol. E nada mais.
Perfect happiness é isto, momentos lindos mas fugazes a pontuarem de cor diferente a minha vida.
27.4.10
22.4.10
21.4.10
Palais Royal, LoVE this Garden
©MariaDeMorais
Jardins du Palais Royal
Agora que estou a olhar para estas duas fotografias que aqui coloquei, details, apenas detalhes no Palais Royal , que é o jardim que prefiro em Paris e que muito gosto de fotografar, pensei invariavelmente em Jasper Johns. Com três passaportes de diferentes nacionalidades que deixei consciosamente caducarem, deve ser a resposta à minha problematica de mas afinal de onde sou?
20.4.10
19.4.10
Music and Conversation with Philip Glass
Glass says he didn't have the heart to tell her that famous composer was driving her home.
18.4.10
17.4.10
Tilda Swinton , unique


Known throughout Britain for her idiosyncratic performances and long-time association with the late filmmaker Derek Jarman, Tilda Swinton is nothing if not one of the more unique actresses to come along during the second half of the 20th century. Born in London on November 5, 1961, Swinton attended Cambridge University, where she received a degree in social and political sciences. While at Cambridge, she became involved in acting, performing in a number of stage productions. Following graduation, Swinton began her professional theater career, working for Edinburgh’s renowned Traverse Theatre and the Royal Shakespeare Company.
In 1985, Swinton began her long collaboration with Derek Jarman, both as a friend and fellow artist. She made her screen debut in his Caravaggio (1986) and appeared in every one of the director’s films until his death from AIDS in 1994. It was for her role as the spurned queen in Jarman’s anachronistic, controversial Edward II (1992) that Swinton earned her first dose of recognition, becoming a familiar face to arthouse audiences on both sides of the Atlantic and earning a Best Actress prize at the Venice Film Festival for her work in the film. The acclaim and recognition Swinton garnered was amplified the same year with her title role in Sally Potter’s adaptation of Orlando, Virginia Woolf’s classic tale of an Elizabethan courtier who experiences drastic changes in both gender and lifestyle over the course of 400 years.
14.4.10
Tilda Swinton , unique
11.4.10
10.4.10
Critica da Razao Pura
Des dîners de bonne chère chez lui, jamais à moins de trois personnes, parce que les Trois Grâces, et jamais de plus de neuf, parce que les Neuf Muses. Et quand il voyait le café arriver, il criait, Terre Terre, tel un marin heureux approchant le continent...
C'est peut-être ce qu'il lui a permis d'écrire la Critique de la Raison Pure, after all...non?
8.4.10
LIKE THIS
how the perfect satisfaction
of all our sexual wanting
will look, lift your face
and say,
Like this.
When someone mentions the gracefulness
of the nightsky, climb up on the roof
and dance and say,
Like this.
If anyone wants to know what “spirit” is,
or what “God’s fragrance” means,
lean your head toward him or her.
Keep your face there close.
Like this.
When someone quotes the old poetic image
about clouds gradually uncovering the moon,
slowly loosen knot by knot the strings
of your robe.
Like this.
If anyone wonders how Jesus raised the dead,
don’t try to explain the miracle.
Kiss me on the lips.
Like this. Like this.
When someone asks what it means
to “die for love,” point
here.
If someone asks how tall I am, frown
and measure with your fingers the space
between the creases on your forehead.
This tall.
The soul sometimes leaves the body, the returns.
When someone doesn’t believe that,
walk back into my house.
Like this.
When lovers moan,
they’re telling our story.
Like this.
I am a sky where spirits live.
Stare into this deepening blue,
while the breeze says a secret.
Like this.
When someone asks what there is to do,
light the candle in his hand.
Like this.
How did Joseph’s scent come to Jacob?
Huuuuu.
How did Jacob’s sight return?
Huuuu.
A little wind cleans the eyes.
Like this.
When Shams comes back from Tabriz,
he’ll put just his head around the edge
of the door to surprise us
Like this.
From ‘The Essential Rumi’, Translations by Coleman Barks with John Moyne
31.3.10
30.3.10
29.3.10
28.3.10
25.3.10
Maud On Sunflowers and Daisies
Harold: I don't know. One of these, maybe.
Maude: Why do you say that?
Harold: Because they're all alike.
Maude: Oooh, but they're not. Look. See, some are smaller, some are fatter, some grow to the left, some to the right, some even have lost some petals. All kinds of observable differences. You see, Harold, I feel that much of the world's sorrow comes from people who are this [she points to a daisy], yet allow themselves be treated as that [she gestures to a field of daisies].
24.3.10
And then?
23.3.10
22.3.10
Sur l'Image et bien plus
Moi non plus. Je suis émue, et je reste en silence. Je ne le connais pas et pourtant j’ai besoin de lui dire ô combien son travail m’impressionne. Je lui écris
I just went through your work. I am speechless...and have the 'goosebumps'
Thanks for sharing!
En retour, Une fleur! Thank you so much, Maria. You made my day... Simon Norfolk
21.3.10
18.3.10
SIDDHARTA
©MariaDeMorais
Si on part du principe qu’il y a des soirées où il faut être et d’autres pas, ce soir c’en était une. C’était la soirée de la semaine. La première de SIDDHARTA à l’Opéra de la Bastille. Tout Paris y était comme on dit. Et pour cause. Revisiter le roman de Herman Hesse, avec une chorégraphie contemporaine, n’est pas une mince affaire. Penser le corps, transformer la quête spirituelle, ce désespoir d’un monde parfait et qui reste actuelle point de doute, en ballet qui plus est dans l'imaginaire du chorégraphe un rock 'n' roll féerique, c’est moins évident. Angelin Prejocaj l’a fait. L’a –t-l réussi ?
Le chorégraphe n’a pas besoin de faire ses preuves. SIDDHARTA , ici avec les danseurs de l’Opera de Paris, est comme on aime. La danse ramenée à l’essentiel. Sacrée et magique. Et s’il y avait une critique je dirais que les danseurs, peut-être auraient besoin d’un meilleure synchronisation.
Si j’ai aimé la scénographie de Claude Lévêque, artiste plasticien qui a représenté la France à la dernière Biennale de Venise, je suis bien moins certaine de la réussite musicale de Bruno Montovani. SIDDHARTA, traverse les épreuves dans un univers onirique extrêmement bien conçu crées par le plasticien, en différents tableaux. Claude Levêque a pris une liberté et s’est carrément éloigné du sujet, ce qui est plutôt à son avantage.
C’est la musique qui me laisse sceptique. Bruno Montovani, sans tomber dans le pittoresque, a joué sur la répétition. Et vive les moments de désespoir et bouillonnement d’énergie. On a envie que ça avance pour respirer, mais non. Place à la difficulté, au Moi qui nous plombe. J’ai remarqué ne pas être la seule à vouloir entendre davantage la guitare électrique. Elle nous surprend et on aime ça.
Certes il y a désordre, pulsion et brutalité.
Mais n’a pas SIDDHARTA atteint le Nirvana ? Ne devrions nous pas, en fin de spectacle, l’atteindre avec lui ?
14.3.10
En vérité, tout, je vous assure, peut, absolument, répondre à tout : c'est le grand kaléidoscope des mots humains. Étant donné la couleur et le ton d'un sujet dans l'esprit, n'importe quel vocable peut toujours s'y adapter en un sens quelconque, dans l'éternel à peu près de l'existence et des conversations humaines. Villiers de l'Isle-Adam.
13.3.10
11.3.10
CHOIR, CHOIR, CHOIR
Sem duvida alguma, en francês , CHOIR...
basta pronunciar para ressoar em mim a queda, a dura realidade da queda, a dura realidade pura e simplesmente ... o grito que rasga a orelha surda
CHOIR et CHOIR encore, chaque jour CHOIR pour mieux CHOIR
tentar levantar, saltar, para escapar a tudo que nos rodeia e para de novo CHOIR
10.3.10
A Single Man
J'ai vu le film de Tom Ford. Déçue que ce ne soit pas aussi mauvais que je l'attendais...Mais quand même très léché très léché. Succession de photos, comme si je feuilletais les pages séduisantes des revues de mode. Ou alors, par moments en tout cas, une très longue annonce du film en devenir. Évocation de moments de joie, de passion. Un drame certes mais alors très fleur bleue, très eau de rose. Une histoire où rien n’arrive réellement parce un tas de choses arrivent en permanence. Mais ici et là il y a des scènes très belles, quelques regards et baisers, une belle maison et aussi le désespoir de la sublissime Julianne Moore .
Quel chic ! dans une robe longue noire et blanche magnifique, ses yeux verts soulignés d’un trait d’eye liner qui me fait rêver, et que dans son accent très brittish constate ,verre à la main, que son seul ami est le Gin Tonic…

"Oui j aime le contrôle et j aime créer des choses. Créer une mode, décider si les gens vivent s'ils meurent à quoi ils ressemblent, comment ils s'habillent comme sont leur âmes… C est ce qui se rapproche le plus de Dieu… Mon film, the Single Man, est là pour l'éternité. Mes chiens sont mes chiens dans le film et ils resteront jamais vivants car dorénavant ils seront toujours toujours toujours toujours toujours là !
Et ça c est tellement intéressant quand on aime créer des choses"…. TOM FORD dans Blast Magazine
Moi, je veux juste la même Robe!!!
9.3.10
8.3.10
Tradução Simultânea
Eu que não acredito em traduções, fui lendo e deixei-me convencer pela prosa do autor. Não há duvida que o Nuno Miguel Guedes escreve bem.
Convencer é « un grand mot » como se diz em francês. Prova é que traduzir é difícil. Habituada que estou a saltar de uma lingua para a outra, e falo varias, quando alinho palavras apos palavras, como neste momento, fico desesperada com tudo o que perco. E se fosse só neste simples comentário.
O pior é quando tento falar dos sentimentos, das emoções, daquilo tudo que vivo e que quero transmitir. Impossível. Faltam-me letras ao alfabeto, palavras. Não tenho vocabulário que consiga traduzir aquele sentimento , aquela emoção que me transformou, aquele momento preciso que me perturbou.
Entre o coração e a mão, um braço. Veias onde corre o sangue que dilui, que digo, que afoga! que reduz ao silêncio o mais simples dos sentimentos. Quero gritar e não posso. Exactamente como aqueles que precisam dolorosamente de se sentirem amados e que com a prova de amor na mão oferecem silêncios como resposta
Tradução Simultânea ?
Traduzir, é como transportar àgua nas palmas das mãos. É naquela àgua que cai, que fica a essência mesmo daquilo que eu queria dizer. Està ali perdido no chão tudo o que não consegui traduzir.
Assim penso quando leio o blog do Nuno Miguel Guedes. É exactamente aquela àgua que caiu que eu gostaria de ler. É ali exactamente no que não està, que està tudo.
E nem o grafismo por mais belo que ele seja de « pleins et déliés » feito em principio pela simplicidade daquela caneta Mont Blanc que andou comigo mais de vinte anos e que lhe ofereci me convencera . Não há tradução possível.
Apenas existe a impossibilidade de tradução.
Cet homme est séducteur en diable !
Journée International des Droits des Femmes

Um Pensamento ...
Blog4Burma, Burma's political women prisonner's
Naw Bey Bey, Daw Khaw Tiza, Wai Wai Nu, Khin Khin Nu, Nan Nyunt Ye Hlaing, Than Than Htay, Phyo Phyo Aung, Honey Oo, Mar Mar Oo, Daw Win Mya Mya, Khin Khin Win, Daw Theingi, Daw Seittavati, Daw Wunna, Daw Pyinya Theingi, Daw Thila Nadi, Thet thet Aung, San San Tin, Ni Mo Hlaing, Naw Ohn Hla, Noble Aye, Su Su Nway, Mee Mee, Yin Yin Wyne, Nilar Thein. Sans oublier Daw Aung San Suu Kyi.
Asia, o déficit de 100 milhoes de mulheres,
as mulheres que faltam
Quando as mulheres desaparecerem?
a eliminaçao das raparigas na India e outros paises da Asia
géopolitica da frustaçao sexual,
Irao e as mulheres , a impossiblidade de viajar para a poetisa Simim Behbahani
A Africa e a mulher, casamentos forçados,
PROUD TO BE A WOMAN
(Joss Stone – “Free Me”
Mary J Blige – “work that”
Estelle – “Shine”
Miss Li – “Don’t Try to Fool Me”
A Fine Frenzy – “Electric Twist”
Santigold – “L.E.S Artists”
Bebel Gilberto – “Sun is Shining”
Christina Aguilera – “Keeps Getting Better”
Angelique Kidjo – “Kekele”
Tegan & Sara – “Ocean”
Mozella – “Manhattan”
Annie Lennox – “Shining Light”)
les 12€ custo do CD vao para a organisaçao VITAL VOICES
2.3.10
Mon miroir me renvoie froidement à la gueule.
1.3.10
28.2.10
27.2.10
Poema do dia
Let chance overflow
Faithful to nature and incomplete!
In the end I write what pleases me
But what pleases me???
That which I think I know how to do!
If I was allowed to choose freely
I wouldn’t choose anything
Perhaps a little spot for myself
in the midst of happiness
and for me still
and more willingly before its door
My quill scrawls
Who then reads what I write?
But you are from above
for you live even above praise
Predestined to your orbit
you acknowledge only a single law
Be pure!
Francis Picabia
26.2.10
@MariaDeMorais
A beber dos olhos a cidade luz atrasei-me para a exposição. Como já me estava a sentir um pouco turista na cidade onde vivo, acabei , acabamos por jantar aqui nesta brasserie. Raros são eles mas há dias assim, talvez um por ano, especialmente quando està frio, não sei porquê dá-me vontade de ir à Brasserie Lipp. Vou aos tais mitos para ver se eles ainda me contam alguma coisa , sabendo perfeitamente que o mito somos nos que o fazemos. Que aqui já nada de transcendental se passa . O Paris de hoje esta do outro lado do Sena.