Tout d'un coup, il m'est devenu indifférent de ne pas être moderne

25.3.10

LoVE what I SeE


@Lindbergh

Maud On Sunflowers and Daisies

Maude: I should like to change into a sunflower most of all. They're so tall and simple. What flower would you like to be?

Harold: I don't know. One of these, maybe.

Maude: Why do you say that?

Harold: Because they're all alike.

Maude: Oooh, but they're not. Look. See, some are smaller, some are fatter, some grow to the left, some to the right, some even have lost some petals. All kinds of observable differences. You see, Harold, I feel that much of the world's sorrow comes from people who are this [she points to a daisy], yet allow themselves be treated as that [she gestures to a field of daisies].

24.3.10

And then?

L'avantage de l'art, c'est de pouvoir faire des disputes violentes qui n'ont pas besoin du compromis

23.3.10

LoVE what I SeE


@MarinaFaust, Maison Margiela

22.3.10

Sur l'Image et bien plus

Un soir de Septembre. Je tombe par hasard sur ses photos, un livre, plusieurs expos. Je lis, et je vais d’image en image. J’ai la gorge nouée, serrée. Les yeux embués de larmes. For Most Of It I Have No Words, dit-il.

Moi non plus. Je suis émue, et je reste en silence. Je ne le connais pas et pourtant j’ai besoin de lui dire ô combien son travail m’impressionne. Je lui écris
I just went through your work. I am speechless...and have the 'goosebumps'
Thanks for sharing!

En retour, Une fleur! Thank you so much, Maria. You made my day... Simon Norfolk


21.3.10

Je Suis Perdue

And then?

Between my head and my hand, there is always the face of death, Francis Picabia

18.3.10

SIDDHARTA


©MariaDeMorais

Si on part du principe qu’il y a des soirées où il faut être et d’autres pas, ce soir c’en était une. C’était la soirée de la semaine. La première de SIDDHARTA à l’Opéra de la Bastille. Tout Paris y était comme on dit. Et pour cause. Revisiter le roman de Herman Hesse, avec une chorégraphie contemporaine, n’est pas une mince affaire. Penser le corps, transformer la quête spirituelle, ce désespoir d’un monde parfait et qui reste actuelle point de doute, en ballet qui plus est dans l'imaginaire du chorégraphe un rock 'n' roll féerique, c’est moins évident. Angelin Prejocaj l’a fait. L’a –t-l réussi ?

Le chorégraphe n’a pas besoin de faire ses preuves. SIDDHARTA , ici avec les danseurs de l’Opera de Paris, est comme on aime. La danse ramenée à l’essentiel. Sacrée et magique. Et s’il y avait une critique je dirais que les danseurs, peut-être auraient besoin d’un meilleure synchronisation.

Si j’ai aimé la scénographie de Claude Lévêque, artiste plasticien qui a représenté la France à la dernière Biennale de Venise, je suis bien moins certaine de la réussite musicale de Bruno Montovani. SIDDHARTA, traverse les épreuves dans un univers onirique extrêmement bien conçu crées par le plasticien, en différents tableaux. Claude Levêque a pris une liberté et s’est carrément éloigné du sujet, ce qui est plutôt à son avantage.

C’est la musique qui me laisse sceptique. Bruno Montovani, sans tomber dans le pittoresque, a joué sur la répétition. Et vive les moments de désespoir et bouillonnement d’énergie. On a envie que ça avance pour respirer, mais non. Place à la difficulté, au Moi qui nous plombe. J’ai remarqué ne pas être la seule à vouloir entendre davantage la guitare électrique. Elle nous surprend et on aime ça.
Certes il y a désordre, pulsion et brutalité.

Mais n’a pas SIDDHARTA atteint le Nirvana ? Ne devrions nous pas, en fin de spectacle, l’atteindre avec lui ?



14.3.10


En vérité, tout, je vous assure, peut, absolument, répondre à tout : c'est le grand kaléidoscope des mots humains. Étant donné la couleur et le ton d'un sujet dans l'esprit, n'importe quel vocable peut toujours s'y adapter en un sens quelconque, dans l'éternel à peu près de l'existence et des conversations humaines.
Villiers de l'Isle-Adam.


13.3.10


PATIENCE
is a Virtue

….this quality enables to calmly tolerate delay and confusion without complaining


12.3.10


@Zack Bent

11.3.10

CHOIR, CHOIR, CHOIR

perguntaram-me outro dia qual a palavra que eu mais gostava...

Sem duvida alguma, en francês , CHOIR...

basta pronunciar para ressoar em mim a queda, a dura realidade da queda, a dura realidade pura e simplesmente ... o grito que rasga a orelha surda

CHOIR et CHOIR encore, chaque jour CHOIR pour mieux CHOIR

tentar levantar, saltar, para escapar a tudo que nos rodeia e para de novo CHOIR

10.3.10

A Single Man


J'ai vu le film de Tom Ford. Déçue que ce ne soit pas aussi mauvais que je l'attendais...Mais quand même très léché très léché. Succession de photos, comme si je feuilletais les pages séduisantes des revues de mode. Ou alors, par moments en tout cas, une très longue annonce du film en devenir. Évocation de moments de joie, de passion. Un drame certes mais alors très fleur bleue, très eau de rose. Une histoire où rien n’arrive réellement parce un tas de choses arrivent en permanence. Mais ici et là il y a des scènes très belles, quelques regards et baisers, une belle maison et aussi le désespoir de la sublissime Julianne Moore .
Quel chic ! dans une robe longue noire et blanche magnifique,
ses yeux verts soulignés d’un trait d’eye liner qui me fait rêver, et que dans son accent très brittish constate ,verre à la main, que son seul ami est le Gin Tonic…






"Oui j aime le contrôle et j aime créer des choses. Créer une mode, décider si les gens vivent s'ils meurent à quoi ils ressemblent, comment ils s'habillent comme sont leur âmes… C est ce qui se rapproche le plus de Dieu… Mon film, the Single Man, est là pour l'éternité. Mes chiens sont mes chiens dans le film et ils resteront jamais vivants car dorénavant ils seront toujours toujours toujours toujours toujours là !
Et ça c est tellement intéressant quand on aime créer des choses"….
TOM FORD dans Blast Magazine


Moi, je veux juste la même Robe!!!



8.3.10

Tradução Simultânea

Leio distraidamente alguns posts, convidada que fui a fazê-lo há uns meses atrás por aquele là escreve. Sorrio. O titulo já é equivoco. Tradução Simultânea.
Eu que não acredito em traduções, fui lendo e deixei-me convencer pela prosa do autor. Não há duvida que o Nuno Miguel Guedes escreve bem.

Convencer é « un grand mot » como se diz em francês. Prova é que traduzir é difícil. Habituada que estou a saltar de uma lingua para a outra, e falo varias, quando alinho palavras apos palavras, como neste momento, fico desesperada com tudo o que perco. E se fosse só neste simples comentário.
O pior é quando tento falar dos sentimentos, das emoções, daquilo tudo que vivo e que quero transmitir. Impossível. Faltam-me letras ao alfabeto, palavras. Não tenho vocabulário que consiga traduzir aquele sentimento , aquela emoção que me transformou, aquele momento preciso que me perturbou.
Entre o coração e a mão, um braço. Veias onde corre o sangue que dilui, que digo, que afoga! que reduz ao silêncio o mais simples dos sentimentos. Quero gritar e não posso. Exactamente como aqueles que precisam dolorosamente de se sentirem amados e que com a prova de amor na mão oferecem silêncios como resposta

Tradução Simultânea ?
Traduzir, é como transportar àgua nas palmas das mãos. É naquela àgua que cai, que fica a essência mesmo daquilo que eu queria dizer. Està ali perdido no chão tudo o que não consegui traduzir.

Assim penso quando leio o blog do Nuno Miguel Guedes. É exactamente aquela àgua que caiu que eu gostaria de ler. É ali exactamente no que não està, que està tudo.

E nem o grafismo por mais belo que ele seja de « pleins et déliés » feito em principio pela simplicidade daquela caneta Mont Blanc que andou comigo mais de vinte anos e que lhe ofereci me convencera . Não há tradução possível.

Apenas existe a impossibilidade de tradução.

Cet homme est séducteur en diable !



mal Me quer bem Me quer mal Me quer bem Me quer


MariaDeMorais


Journée International des Droits des Femmes


Um Pensamento ...

Blog4Burma, Burma's political women prisonner's
Naw Bey Bey, Daw Kh
aw Tiza, Wai Wai Nu, Khin Khin Nu, Nan Nyunt Ye Hlaing, Than Than Htay, Phyo Phyo Aung, Honey Oo, Mar Mar Oo, Daw Win Mya Mya, Khin Khin Win, Daw Theingi, Daw Seittavati, Daw Wunna, Daw Pyinya Theingi, Daw Thila Nadi, Thet thet Aung, San San Tin, Ni Mo Hlaing, Naw Ohn Hla, Noble Aye, Su Su Nway, Mee Mee, Yin Yin Wyne, Nilar Thein. Sans oublier Daw Aung San Suu Kyi.

Asia, o déficit de 100 milhoes de mulheres,
as mulheres que faltam
Quando as mulheres desaparecerem?
a eliminaçao das raparigas na India e outros paises da Asia
géopolitica da frustaçao sexual,

Irao e as mulheres , a impossiblidade de viajar para a poetisa Simim Behbahani

A Africa e a mulher, casamentos forçados,

PROUD TO BE A WOMAN
(Joss Stone – “Free Me”
Mary J Blige – “work that”
Estelle – “Shine”
Miss Li – “Don’t Try to Fool Me”
A Fine Frenzy – “Electric Twist”
Santigold – “L.E.S Artists”
Bebel Gilberto – “Sun is Shining”
Christina Aguilera – “Keeps Getting Better”
Angelique Kidjo – “Kekele”
Tegan & Sara – “Ocean”
Mozella – “Manhattan”
Annie Lennox – “Shining Light”)

les 12€ custo do CD vao para a organisaçao VITAL VOICES



2.3.10

Mon miroir me renvoie froidement à la gueule.

Olhou para o espelho. Imoblizado. Sim, ela tinha razao. Nao sabia como é que se podia ainda olhar para o espelho. Hesitou. Mas agora jà era tarde demais. Tinha entrado numa engrenagem, e nao podia voltar atràs. A mensagem que ela lhe tinha deixado na véspera, era eco . Hesitou de novo. Mais cedo ou mais tarde teria que entrar no personagem que edificou durante anos para se poder aceitar. Ou nao. Talvez hoje fosse um outro dia, um outro dia , daqueles muitos dias em que se nao levantaria, cobrir-se-ia de um lençol branco, um cobertor e esperaria que o tempo ajudasse. Sim ela tinha razao. Hoje, nao me posso olhar para o espelho.

1.3.10

LoVE what I SeE



Persona, Ingmar Bergman 1966

LoVE what I SeE


Persona, Ingmar Bergman, 1966

27.2.10

Utterly beautiful



<a href="http://music.deadheartbloom.com/track/halfway-gone">Halfway Gone by Dead Heart Bloom</a>

Poema do dia

Let chance overflow

Faithful to nature and incomplete!
In the end I write what pleases me
But what pleases me???
That which I think I know how to do!
If I was allowed to choose freely
I wouldn’t choose anything
Perhaps a little spot for myself
in the midst of happiness
and for me still
and more willingly before its door
My quill scrawls
Who then reads what I write?
But you are from above
for you live even above praise
Predestined to your orbit
you acknowledge only a single law

Be pure!

Francis Picabia


LoVE what I SeE


Alexander McQueen défilé 2007

26.2.10


@MariaDeMorais
A beber dos olhos a cidade luz atrasei-me para a exposição. Como já me estava a sentir um pouco turista na cidade onde vivo, acabei , acabamos por jantar aqui nesta brasserie. Raros são eles mas há dias assim, talvez um por ano, especialmente quando està frio, não sei porquê dá-me vontade de ir à Brasserie Lipp. Vou aos tais mitos para ver se eles ainda me contam alguma coisa , sabendo perfeitamente que o mito somos nos que o fazemos. Que aqui já nada de transcendental se passa . O Paris de hoje esta do outro lado do Sena.


Há dias assim, precisa-se fazer violência para sair ir para a rua principalmente nestes dias de frio. O convite para ir ver uma exposição convenceu-me a deixar a temperatura agradável do apartamento e sair.
Paris estava calmo. São férias de Inverno. Em França, todas as seis semanas de aulas há dez dias no mínimo de férias. O céu azul turquesa escurecia. Estava na hora como se diz em francês, ‘entre chien et loup’ aquela hora onde os contornos começam a ser imprecisos . As luzes da cidade acendiam-se e começavam a brilhar. Atravessei o Sena . Mais uma vez como tantas, a cidade exibia-se sem vergonha com toda a sua beleza sobre fundo de céu cor azul mineral.

Mais um fim de tarde Carte Postale



O Concerto da Noite!


ao qual infelizmente nao assistirei, et pour cause, o Concorde jà nao voa...
Tibet House Benefit Concert

Friday, February 26, 2010 at 7:30 PM
The Program
Philip Glass, Artistic Director

Bajah + the Dry Eye Crew
Gogol Bordello
Tenzin Kunsel
Iggy Pop
Patti Smith with Jesse Smith
Regina Spektor
Pierce Turner

aqui o sound check to concerto de hoje à noite



Les Maux pour lui dire

A constataço do dia é de continuar a pensar que um mundo melhor é possivel, rendo -me à evidência que é nele que estou a pensar, nele quem? Robin Grey
the best post break-up song ever written,

aqui<a href="http://music.robingrey.com/track/ninety-days">Ninety Days by Robin Grey</a>

24.2.10

Hoje pensei em Candide

Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé; il était décidé par l'université de Coimbra que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler...

...Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait; le Byscaen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger du lard fûrent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume.

Le même jour la terre a tremblé avec un fracas épouvantable.

Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même
"Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres?"

Voltaire, Candide


23.2.10

Da Razao Pura

The pure and simple truth is rarely pure and never simple, Oscar Wilde



And then?

... private joke para o Joao Marchante que està saudossissimo aqui

Les yeux dansants comme des anges
Elle riait, elle riait
Elle était si belle
que tu n'aurais pas osé l'aimer
...

Cette femme était si belle
Qu'elle me faisait peur

Guillaume Apollinaire, 1909, Alcools

21.2.10

Un week - end de 7 jours




J’ai toujours remarqué que la France, aime et cela depuis longtemps donner des leçons sur la Liberté d’expression, Liberté tout court.
Jusqu’à un certain moment cela pouvait encore être crédible. Mais maintenant, lorsqu’à la radio selon les questions, les interviewers commencent les phrases par : « je dis bien que nous ne sommes pas en dictature, mais quand même, la Garde à vue en France, est un recul des libertés » … mais là on ne parle pas des Gardes à vue, car elles sont un vaste sujet, et toute la presse en parle, tellement la France va contre les lois Européennes.

Lorsqu’un établissement public, que comme beaucoup flirtent avec le pouvoir en vue de financements, fait démonter dans les heures qui ont suivi l’ installation de l’œuvre d’une artiste chinoise , Siu Lan Ko parce que les mots Travail, Gagner, Plus, Moins, y sont inscrits de quelle liberté parle-t-on ?

Un week-end de sept jours, une exposition collective à la connotation délibérément utopique, devait présenter du 13 au 21 février des œuvres d’étudiants du Royal College of Art de Londres, et de Lasalle College of the Arts de Singapour.

L’artiste Siu Lan Ko, dit avoir cherché à évoquer « à la fois la question du travail et de la propagande, dans un esprit universel » et s’être « bien sûr inspirée du slogan du candidat Sarkozy. »
Selon le chemin qu'on empruntait on pouvait lire
Gagner Plus Travailler Moins Travailler Plus Gagner Moins Travailler Moins Gagner Moins Travailler Plus Gagner Plus Plus Gagner Plus Travailler Moins Gagner Plus Travailler Moins Travailler Moins Gagner Plus Travailler Plus Gagner Plus Gagner Moins Travailler Plus Travailler Moins Gagner

Alors que les bannières ont été montées sur la façade dans la matinée comme prévu, l’après-midi, elles ont été retirées alors que l’artiste n’a été officiellement avertie que par un mail reçu dans la soirée de sa commissaire d’exposition, Clare Carolin, du Royal College of Art de Londres.

« Le pire est que tout était calé depuis un an, le catalogue imprimé, ils n’ont pas découvert ça hier ».

Il parait que la direction de l’école aurait jugé cette œuvre trop dérangeante et aurait argué qu’elle avait choqué certains membres du personnel de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts et du Ministère de l’Éducation.
On imagine que pour une Chinoise, même élevée à Hong-Kong, une telle censure au pays des droits de l’homme soit à peine croyable.

l’artiste s'étonne:
« Je trouve dur de découvrir que cette forme de censure brutale puisse se produire en France. Il n’y a même pas de place pour la discussion, tout se passe dans mon dos et celui de la commissaire. Encore plus dur que cela se produise dans la plus ancienne École d’Art française, où l’on est supposé encourager l’expression la plus libre des artistes.
Dur de croire encore que les enjeux économiques et politiques l’emportent sur toute autre préoccupation. Cela montre à mes yeux dans quel climat conservateur est tombée la France de Sarkozy, et à quel point celui-ci fait peur. "




20.2.10

Poema do dia

Ninety days

My congratulations – you’ve bled me dry.
Though you tried to warn me,
I’m still feeling quite surprised.
I'm rearranging clichés as I lie in this room.
I'll go and check with Ani
‘cos she’ll have been here too. Fuck you.

You said that you were sorry –
Babe that just won’t do.
Do you really think a band-aid
Could heal this open wound?

I dreamed there was us –
But there is only me and you.
Or perhaps now just me –
Do our bridges lie in ruins? Fuck you.

I wonder if you shook me hard enough
Would these feelings go away?
A day of listless longing with nothing left to say
Walking on a wire – I thought I’d risk a leap.
But I never could have guessed you’d
Take the ground out from my feet.

And now I don’t know where to turn
I’m back in free fall
Today I mourn your memory but tomorrow move on. Fuck you.

I hope that I am wrong.
I hope I see you soon.
I hope that you will call me –
Cos I sure ain’t calling you.

We were laying down foundations
But the cornerstones weren’t true
Now the horses they have bolted
And the sunset’s been ruined. Fuck you.

My tear ducts empty, I’m sure I’ve paid my dues.
And what I lose in rhythm I’m making up in blues.
I hope that you are happy; I trust that she is well.
The night closes in on my Tuesday.

Robin Grey

Sometimes I'm feeling like that...



@MariaDeMorais
Claire Morgan's Suspended dramas

19.2.10

The Awful Truth

She: Yes, it's funny that everything's the way it is on account of the way you feel.

Him: Huh?

She: Well, I mean, if you didn't feel that way you do, things wouldn't be the way they are, would they? I mean, things could be the same if things were different.

Him: But things are the way you made them.

She : Oh, no. No, things are the way you think I made them. I didn't make them that way at all.

Things are just the same as they always were, only, you're the same as you were, too, so I guess things will never be the same again.


(The Awful Truth, 1937)

18.2.10

And then?

"...on pleure, on pleure, pour rien, pour ne pas rire... et peu à peu, une vraie tristesse vous gagne" Samuel Beckett

17.2.10


@MariaDeMorais



John Giorno

14.2.10

And then?

"Thought became action, action became silence. And silence became suffocation"


13.2.10

12.2.10

And then?

"...fui assim de blog em blog, lendo paginas soltas escritas em lingua portuguesa... e fiquei a pensar...Porque serà que muitos homens, alinham ali letra apos letra, palavra apos palavra, em preto sobre branco, que uma mulher inteligente nao so é feia mas também é disforme? ou por exemplo, que todas as mulheres sao iguais? que todas pensam da mesma maneira ...

E nao andei a ler blogs sentimentais! Quer dizer sentimentais acabam eles por ser. Os franceses têm uma expressao que convem. Nao sao blogs à l'eau de rose. Todos tem culturalmente um nivel superior à média , artigos de fundo sobre arquitectura, politica, cinema, sociologia , etc etc etc...

Nao sei de quem hei-de ter mais pena. Deles, daqueles que escrevem com màgoa, e fazem generalidades. Ou delas, daquelas que generalizam, e continuam a pensar que a culpa é deles...


Imagina se eu iria algum dia escrever que Tous les hommes sont des lâches! Que ridiculo que seria.
Sei perfeitamente que se calhar até nem todos o sao..."

11.2.10


I’m not telling you to make the world better, because I don’t think that progress is necessarily part of the package. I’m just telling you to live in it. Not just to endure it, not just to suffer it, not just to pass through it, but to live in it. To look at it. To try to get the picture. To live recklessly. To take chances. To make your own work and take pride in it. To seize the moment. And if you ask me why you should bother to do that, I could tell you that the grave’s a fine and private place, but none I think do there embrace. Nor do they sing there, or write, or argue, or see the tidal bore on the Amazon, or touch their children. And that’s what there is to do and get it while you can and good luck at it.

Joan Didion


2.2.10

Suspended dramas




a disturbing liminal point in time
ou quand le cours naturel des choses s'arrête
explication en 9 drames suspendus
par Claire Morgan chez Karsten Greve